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Coronavirus. Le point sur la situation en Occitanie

L’Agence Régionale de Santé Occitanie a fait un point sur la situation sanitaire dans la région et a précisé à cette occasion sa politique concernant les tests de dépistages.

Pierre Ricordeau, directeur général de l’ARS Occitanie, précise que la situation épidémiologique semble montrer que « le confinement commence à produire des effets sur la diffusion de l’épidémie que nous constations dans les chiffres, mais aussi une certaine baisse de pression sur le système de santé ».

On le constate notamment avec une baisse assez forte de l’incidence qui est de 150/100 000 habitants (nombre de cas positifs constatés sur sept jours et rapportés à la population) même si ce chiffre dépend beaucoup de l’activité de dépistage.

Le nombre d’admissions en hospitalisation conventionnelles est lui aussi en nette baisse, « au cours de la semaine passée, il se situe aux alentours de -30 % sur l’ensemble de la région ». Par contre, les nouvelles admissions en réanimation ne diminuent pas ou très peu.

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Cependant, l’épidémie reste à un niveau élevé en Occitanie, en témoigne le taux de positivité (pourcentage positif de personnes testées) qui baisse très significativement, mais qui est malgré tout très haut. Il est aujourd’hui de 13 % alors qu’à la sortie du confinement précédent il était sous la barre des 1 %.

Concernant les Ehpad, « la situation est extrêmement dégradée », au total 210 clusters sont actifs, soit un quart des établissements régionaux qui ont fait 165 morts dans les résidents en une semaine.

« La situation reste préoccupante avec des écarts significatifs selon les départements, mais nous ne devons pas relâcher les efforts trop vite, nous avons encore besoin de temps ».

La stratégie des dépistages

« L’ARS organise le dépistage comme un maillon essentiel de la chaîne de la lutte contre la circulation du virus dans le but de tracer les cas contacts et d’isoler les personnes atteintes. »

Le premier élément est l’utilisation des tests RT PCR réalisés par les laboratoires : de 30 000 tests par semaine, à l’heure actuelle on en pratique 180 000.

Aujourd’hui se développent les tests antigéniques « de proximité » pour venir renforcer le premier dispositif. Ils peuvent être pratiqués sans ordonnance par les pharmaciens, les infirmiers et les médecins et le résultat est connu en moins de 30 minutes.

Comme le test RT PCR, il est gratuit pour les patients, mais coute 34 € (ou 54 € s’ils sont pratiqués par un médecin lors d’une consultation) à l’assurance maladie contre 73 € pour le test RT PCR.

Quel test dans quelle situation ?

Il est rappelé que les consignes sont les mêmes en cas de résultat positif et que pour les personnes testées négatives, la prudence reste de mise.

Les résultats de ces tests sont intégrés directement par les professionnels dans le logiciel « SIDEP » et comptabilisés par Santé Publique France.

La situation de la région Occitanie semble s’améliorer mais malgré la baisse enregistrée du nombre de contaminations et d’entrées en hospitalisation, la bataille est loin d’être gagnée. Les chiffres restent bien en dessus d’un seuil tolérable pour parler de relâchement des mesures sanitaires.

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