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« Cette prison mentale et physique que nous sommes en train de nous construire »

Ce matin à l’école primaire quatre policiers, armes au poing, sont arrivés en courant, sûrement à la bourre pour se mettre en poste lors de l’heure de rentrée en classe. Armes au poing, qui étaient des mitraillettes.

Quel est le but de ceci, protéger l’école d’une hypothétique attaque lors de l’entrée en classe ?

Quel intérêt à cela puisque le reste de la journée ils n’y sont pas ?

Faire peur aux enfants et aux parents d’élèves ?

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Faire peur aux parents qui avaient prévu de ne plus mettre de masques à leurs enfants ?

Mettre une pression permanente sur les gens pour que nous soyons dans la peur et ainsi nous priver de nos capacités de réflexions ?

Et quels traumatismes pour les enfants ?

Nous assistons dangereusement à un glissement autoritaire d’un état policier où seuls le contrôle et la répression sont les mots d’ordre au nom de la sacro-sainte lutte contre terroriste mêlée aux mesures liberticides qui ne permettent pas, et on le voit bien, un recul de la covid.

Ces crises pour eux, telle une stratégie du choc sont du pain béni et un prétexte un peu plus chaque jour qui passe d’avancer leurs pions à des fins de contrôle et mis en respect des populations.

À force de coup de boutoir dans les services publics, de démanteler les services sociaux et culturels, d’accès sur le tout répressif et d’abandonner les valeurs du vivre ensemble, de l’équité, de la solidarité et de la liberté, on en arrive à ces situations dramatiques.

Nous voyons des idées d’exclusions, de racismes, de repli sur soi, d’obscurantismes religieux (toutes religions confondues) se développer en flèche aidées par une montée en puissance des grands groupes médiatiques devenus les fervents porte-parole des dominants.

Le système capitaliste avec sa politique du désastre avance ses positions et il prêt à tout pour défendre ses intérêts quitte à y favoriser le fascisme. Nous l’avons déjà vu dans le passé.

Ne nous trompons donc pas, le capitalisme et le fascisme sont le même revers d’une médaille. Lorsque le capitalisme n’arrive plus à avancer dans un système dit démocratique, il y favorise les régimes autoritaires, fascistes ( ex Brésil, ou bien le groupe Lafarge en Syrie avec Daech).

Mais leur force c’est d’arriver à nous faire croire qu’il n’y a que deux possibilités, le bien et le mal, les républicains contre les démocrates, les socialistes contre les républicains, le monde libre face aux autres, mais tout cela reste sous contrôle dans leurs règles du jeu.

Alors entre la peste et le coronavirus, ce ne sera ni l’un ni l’autre.

Il est plus que temps que nous nous rendions compte que la seule alternative possible à tout cela, c’est le renversement de ce système qui favorise les 1 % au détriment des 99 restants. Regroupons-nous et cessons de nous observer les uns, les autres en chien de faïence.

Reprenons goût à la vie, au vivre ensemble, à la solidarité, face à ce système prêt à tout détruire et qui nous monte les uns contre les autres. Pour une société progressiste qui serait libre, équitable et solidaire !

Benoit Sanchez Matéo

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