Pour le dernier rassemblement de la saison, le dimanche 4 octobre, en dépit d’un ciel menaçant et du contexte sanitaire actuel, pas moins de 40 voitures de SAVA avaient répondu présentes. L’une d’entre elles, une CT Panhard, qui avait déjà eu l’occasion d’apprécier l’esprit de ces rendez-vous, étant même venue de Montpellier.
Finalement, le parapluie qui paraissait indispensable s’est avéré inutile, seules quelques larmes isolées d’humidité, celles d’une dernière rencontre avant une séparation de plusieurs mois, se devinaient sur les pares brises et les « joues galbées » des voitures.
Pour le tableau final, deux superbes « Alpine A110 » présentes, la Berlinette « 1300 » V85 de 1976 et sa sœur cadette, une « 1800 » de 2019, se sont retrouvées sous le regard bienveillant du Beffroi, avant que ne se baisse le rideau d’une saison écourtée.
Pour la circonstance, surprise entre les deux A110, fidèle aux rassemblements SAVA, Sylvie Ayot, notre conseillère départementale du Canton de Millau 2, s’est transformée un instant en conseillère commerciale de la marque, en tant que collaboratrice du Groupe Renault, comme elle l’avait fait ces dernières années pour deux autres ainés, une NN de 1929 et un cabriolet Celtaquatre de 1936.
Voiture bien française, fleuron de la société Alpine créée par Jean Rédélé à Dieppe en 1955, qui avait ouvert le capital au Groupe Renault 10 ans plus tard, la « A110 » revendique plusieurs grands prix, dont un premier titre de champion du monde des rallyes en 1973. Après un arrêt de la production au milieu des années 80, l’Alpine « A110 » renait de ses cendres en 2017, Renault F1 Team venant même d’annoncer tout récemment le changement d’intitulé de son écurie qui devient Alpine F1 Team pour la saison 2021 de Formule 1.
Quant aux plus anciennes de SAVA, dont certaines ont largement dépassé « nonante », pour se protéger de l’extérieur d’une éventuelle vague de grand froid à l’approche de l’hiver, elles préfèreront au gel hydroalcoolique du moment, leur bon vieux « antigel » qui a fait ses preuves et après quelques mois d’hibernation sous leurs housses douillettes, vous pourrez les revoir au printemps prochain, avec un an de plus au compteur, toutes « ragaillardies » pour un nouveau départ.
