Lors du conseil municipal du 17 septembre, Emmanuelle Gazel la maire de Millau a informé l’assemblée de son intention de se séparer de trois cadres de catégorie A au sein de la mairie.
Je souhaite informer l’assemblée de mon intention de mettre en œuvre de la procédure de l’article 53 de la loi du 26 janvier 1984 à l’issue d’une période de six mois à compter de mon élection. Elle mettra fin aux fonctions des agents détachés sur des emplois fonctionnels. Elle concerne le directeur général des services, le directeur général adjoint service à la population et le directeur général adjoint ressources et moyens.
La décision n’interviendra qu’après la période d’observation de six mois et sous réserve que les agents ne fassent pas eux-mêmes le choix de quitter la collectivité ou de renoncer à leurs fonctions .
La loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique qui a complété ce dispositif de décharge de fonction, prévoit la possibilité d’un protocole d’aménagement du travail pour proposer des conventions aux trois cadres en attendant l’échéance, les services travaillent actuellement sur le sujet.
En 2019, le recrutement et les salaires de ces cadres avaient suscité de vifs débats avec l’ancienne municipalité de Christophe Saint-Pierre qui avait accusé l’opposition de l’époque d’Emmanuelle Gazel et de Michel Durand « de faire une véritable chasse aux cadres ». C’était même devenu l’un des sujets sensibles de campagne avant le premier tour des élections municipales.
Devant la remarque de Christophe Saint-Pierre qui précise n’avoir « pas fait ce choix à son arrivée en 2014 », Emmanuelle Gazel le justifie en ne remettant pas en cause le travail des cadres concernés.
« Nous reconnaissons les compétences de ces cadres, mais notre projet exige une réorganisation de l’administration municipale avec une volonté de mutualisation avec la Communauté de communes Millau Grands Causses. Ces charges de fonction vont dans ce sens-là uniquement ».