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Les geckos s’adaptent plutôt bien au climat de Millau…

Les habitants du pourtour méditerranéen l’observent depuis les années soixante, période à laquelle elle a été repérée pour la première fois dans la région de Montpellier. Elle serait en effet arrivée par containers à Sète.

Depuis, avec le réchauffement climatique, la Tarente de Maurétanie, qui fait partie de la famille des geckos, se trouve parfois relativement loin à l’intérieur des terres.

Ainsi, il est désormais de plus en plus courant d’en trouver dans la région de Millau. Les témoignages affluent par exemple sur le groupe Facebook « Millavois ».

« J’ai vu hier soir deux geckos en me baladant dans les rues de Millau. Avez-vous des infos là-dessus ? Une espèce qui se serait adaptée à la région, en provenance d’Afrique du Nord ? », demande Nicolas Guitton.

« On en voit rue Alsace-Lorraine qui courent sur les murs chauds à la tombée de la nuit. Les lumières des lampadaires attirent les moucherons dont ils sont friands », assure Claire Bringolet.

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« Ils mangent les moustiques et sont totalement inoffensifs, à protéger absolument », répond Line Pasternak.

Joey Seguineau a lui « environ une dizaine de geckos » dans son jardin. « Ils sortent plus souvent la nuit, et le jour ce sont les lézards »…

Des pelotes adhésives sous les pattes

Ce gecko est caractérisé par sa pupille verticale. Il est de taille moyenne (15 cm pour les plus gros spécimens), avec une queue relativement longue. Sa peau parsemée de petites protubérances lui confère un aspect trapu et rugueux.

Sa couleur va du beige clair au brun sombre, irrégulière, et peut varier en fonction du moment de la journée (plus ou moins sombre pour réguler la température). Les juvéniles présentent souvent des bandes transversales sombres.

(Photo : Marie Jo Fauré | Groupe Facebook « Millavois »)

Il est pourvu de pelotes adhésives sous les pattes qui lui permettent de se déplacer dans les arbres et sur les murs (voire sur les vitres des maisons et au plafond…).

Il est difficile de différencier les mâles des femelles. Les mâles sont en général un peu plus gros et trapus, et présentent un léger renflement à la base de la queue. Mais ces différences restent légères et difficiles à apprécier sans élément de comparaison.

Friand de moustiques

La tarente est un animal vif, capable de courir très rapidement sur toutes les surfaces, et de sauter très rapidement (par exemple entre le sol et une branche). C’est également un animal craintif qui ne se laisse pas facilement approcher. Elle est principalement nocturne, mais est parfois active en début de matinée et en fin de journée.

On les observe fréquemment et relativement facilement lors des soirées d’été à proximité des lampes sur les murs extérieurs des maisons chassant à l’affût les insectes attirés par des sources de lumière artificielle.

Les mâles sont très territoriaux. Ils ne se tolèrent pas, et peuvent se battre en cas d’intrusion sur leur territoire ou pour une femelle.

Ce sont des carnivores qui consomment les insectes (moustiques, araignées, blattes) et larves de taille adaptée qu’ils chassent activement, y compris les insectes volants. Les adultes peuvent parfois attraper de petits vertébrés (bébés lézards typiquement).

A Millau en tous cas, on croise les doigts pour qu’ils soient friands de moustiques-tigres

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