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Vieux métiers : coupe des brins parfumés de lavandin à Luzençon

Sur les hauts de Saint-Georges, en ces mois d’été torrides, les orchidées, le thym, les mures, le genévrier et plus rares, quelques lavandes sauvages, sont disséminés dans le paysage.

En partant le long de la chambre d’hôtes de la Saisonneraie, à Luzençon vers le village, plusieurs centaines de pieds avaient été plantés en bordure de vergers, avec comme objectif de favoriser les insectes pollinisateurs et la production fruitière.

Un projet de rangées bleutées en lavandin est à la portée de tous les budgets puisque le prix de lavande greffée est d’environ 0,16 € le pied.

Cette semaine, les ramasseurs de lavandin se sont activés pour couper les brins parfumés en respectant la tradition : une coupe à la main et au sécateur. Ici, la machine n’a pas remplacé l’homme. On a pu observer quelques animaux en plus des papillons : en particulier le lézard vert turquoise qui trouve à l’ombre des pieds de lavande un parfait habitat. Ou encore, à plusieurs reprises, les ramasseurs ont pu saluer le chevreuil qui veille sur la colline et cet équilibre de la nature quasi intact.

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Près d’un peuplier, sous le Sacré-Cœur, se trouve le lavoir à deux bacs, depuis l’origine alimenté par une source. Cependant depuis 10 ans, par manque d’entretien, ce lavoir en rase campagne est à sec.

On imagine le temps avant l’arrivée de la mécanisation à la sortie de la Deuxième Guerre, où dans les hauts de Saint-Georges, le linge fut mis en boule une fois par semaine, attaché sur l’âne, pour aller au lavoir du Roucan et sans doute utilisait-on la lavande sauvage de Luzençon pour parfumer le linge.

Aujourd’hui, ces fleurs de lavandin séchées, rassemblées, sont parties vers la distillerie située à Eygalières sur le Larzac qui en fera sortir l’huile essentielle si prisée par les amateurs.

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