ActualitéEducation

Millau. Des « vacances apprenantes » au centre de loisirs

Les « vacances apprenantes » ont été mises en place dans les centres de loisirs de la Salvage et Louis Bonniol.

Ce projet faisait partie des mesures les plus plébiscitées par les Millavois qui s’étaient exprimés par le biais des accroches boites aux lettres lors de la campagne municipale d’Emmanuelle Gazel.

Sylvie Martin Dumazer et Aurélie Eson adjointes municipales chargées de l’éducation et de la jeunesse ont présenté le dispositif dirigé par Émilie Gonzalès en emploi saisonnier, fraîchement diplômé des métiers de l’enseignement.

Elle anime cinq ateliers d’une heure par jour qu’elle commence par un moment de relaxation afin que les jeunes enfants soient plus réceptifs et plus concentrés. Ce temps de soutien et de révisions scolaires fait partie intégrante des animations des centres de loisirs et permet à tous les enfants présents d’en bénéficier sauf si les parents s’y opposent.

Publicité

Ils concernent des enfants de la grande section au CE2 au centre Louis Bonniol et ceux de la grande section au CM2 à la Salvage qu’Émilie fait réviser par petits groupes, soit une quarantaine d’enfants quotidiennement.

Éviter la rupture

Les élues de la municipalité avouent leur frustration de n’avoir pas pu étendre le dispositif aux centres sociaux et à d’autres associations comme Myriade par exemple.

« L’élection municipale ayant été décalée, nous n’avons pas eu le temps de mettre en place des ateliers avec ces structures. C’est regrettable, car elles touchent un public souvent fragile. Nous voulions à tout prix éviter la rupture avec le milieu scolaire, certains enfants ne sont pas retournés en classe depuis le mois de mars ».

Dans tous les cas, les élues souhaitent engager un travail en lien avec les établissements scolaires dès la rentrée afin de repérer les élèves les plus en difficulté et de proposer des solutions adéquates.

Sans qu’on leur impose un temps trop scolaire, les enfants apprennent en s’amusant et réviseront sur des manuels jusqu’à fin août, dans l’optique, on l’espère, d’une rentrée plus sereine.

Nul ne sait encore si elle pourra se dérouler dans des conditions normales, les protocoles sanitaires pourraient être adaptés par zones géographiques. Pour le moment, ceux qui sont applicables restent ceux validés le 22 juin dernier, mais devraient changer en fonction de l’évolution de l’épidémie.

Bouton retour en haut de la page