Opinion

Saint-Georges-de-Luzençon. Le conseil municipal revu par l’opposition

Les élus de la liste « Agir avec les Saint-Georgiens » vous informent.

Afin de compléter les informations communiquées par la mairie dans son compte rendu de la réunion du conseil municipal (CM) du 1er juillet, nous souhaitons apporter quelques précisions.
Ce CM était essentiellement consacré à l’examen et à l’approbation du budget primitif 2020 : celui de la « mairie » et des trois budgets annexes (« eau-assainissement », « centre commercial » et « lotissement des Terrasses des Aires »).
Le budget primitif « mairie » 2020 présenté fait apparaitre un Excédent Brut de Fonctionnement (EBF) de 288.130 € en forte baisse (– 29 %) par rapport au réalisé de 2019 (406.156 €) avec des charges de gestion courante qui augmentent de + 8 % par rapport à 2019 alors que dans le même temps les recettes de gestion courante diminuent de – 2,5 %.

Pour ce budget, la capacité d’autofinancement (CAF) nette permettant d’apprécier l’épargne dégagée pour financer de nouveaux investissements est en forte baisse (24.093 € pour 2020) par rapport à 2019 (124.127 €).

La construction du nouveau vestiaire du foot et du « club house » doit débuter avant la fin de l’année. Sur un financement HT global de 300.000 €, la quote-part de la mairie représente 130.000 €. Cette construction va nécessiter la réalisation d’un emprunt de 55.000 €.

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Le SIEDA va procéder à la modification de 29 armoires électriques afin que la commune puisse procéder à l’extinction totale de l’éclairage public entre 1h et 5h. Le coût de cette opération est estimé à 14.500 € et devrait théoriquement être amorti sur un peu plus de 2 ans (amortissement annuel estimé à 7.000 €).

Pour aménager le cœur de bourg (zone de la Placette), il est prévu de réaliser un compromis avec l’acquéreur de la maison de Roquemaurel afin de créer un passage entre la rue des aires et la placette. Dans le cadre de la réalisation de ce projet, l’achat d’une bâtisse en ruine est envisagé. Le coût de cette opération est estimé à 30.000 €.

Au 1er janvier 2020, au titre du budget principal « mairie » l’encours de dette bancaire était de 2.010.661 € (soit 1.209 €/hab). Au 31 décembre 2020, il sera de 1.863.932 € (soit 1.126 €/hab). Le taux d’endettement va diminuer légèrement et passer de 143 % (au 01/01/2020) à 136 % (au 31/12/2020). Cependant, la capacité de désendettement se dégrade et passera à 8,8 ans au 31/12/2020 (6 ans au 01/01/2020). L’extinction de la dette du budget « Mairie » est prévue pour 2036 si aucun autre emprunt ne vient prolonger cette date.

L’endettement global de la collectivité au titre du budget « Mairie » et des trois budgets annexes (BA) passe de 2 905 435 € (soit 1.747 €/hab) au 01/01/2020 à 2.554.665 € (soit 1 544 €/hab) au 31/12/2020. L’extinction de la dette du BA « Eau-Assainissement » est programmée pour 2030, celle du BA « Centre Commercial » pour 2025 et celle du BA « Lotissement Terrasses des aires » pour 2026.

A noter que l’annuité de la dette (intérêts et capital de la dette) 2020 au titre du budget « Mairie » et des 3 BA est de presque 500.000 €. Autant d’argent qui ne peut pas être consacré à la réalisation de nouveaux projets et à des investissements.

Le tableau ci-dessous résume l’évolution de l’état des finances locales sur la période 2018-2020 :

Dans ces conditions et malgré la très légère amélioration constatée, il n’était pas possible aux élus de la liste « Agir avec les Saint-Georgiens » d’approuver ces différents budgets.

Au cours de ce CM les sujets suivants ont également été abordés au travers des questions que nous avons posées :

La démolition de la chaussée de Paillès : l’avant-projet est terminé. Il sera présenté en CM privé aux élus peut-être en juillet, puis en septembre 2020 au public. Seul le parcours de santé sera à la charge de la commune. Toutes les autres opérations (démolition de la chaussée, construction de la passerelle, création d’un talus de protection (maison Olive, voie SNCF…), création d’un espace de mobilité le long du Cernon, acquisitions foncières…) feront l’objet de subventions et seront prises en charge par l’Agence de l’eau Adour-Garonne (80 %) et la ComCom (20 %). La phase projet va maintenant commencer et une phase de négociation foncière avec les propriétaires va débuter. Ce projet est tellement avancé qu’un arrêt semble mission impossible.

La prolifération des pigeons bisets dans le village : plusieurs solutions ont été évoquées, mais on s’orienterait peut-être vers le même mode opératoire qu’en 2007 qui consistait à piéger les pigeons avec un filet avant de les euthanasier.

Christian Gauffre et Yvon Beaumont

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