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Millau. Malgré le Covid, le succès au rendez-vous de la bourse aux minéraux

Covid-19 ou pas, pour la bourse internationale aux minéraux et fossiles de Millau, les années se suivent et le succès est toujours au rendez-vous.

Le pari de maintenir la seule manifestation d’envergure de l’été millavois était risqué, mais le challenge était à la hauteur de Marie-Louise Navarro, qui, du haut de ses 1,58 m, a pris les problèmes et les contraintes un par un. « Au final, c’était une belle édition, avec de belles pièces, et je suis contente parce que j’y suis arrivée et nous n’avons pas fait une édition au rabais », pouvait-elle respirer dimanche soir, une heure avant la fermeture des portes de cette 49e édition.

Et pourtant, des problèmes et des sollicitations pour la mise en place de la bourse avec les contraintes liées aux mesures sanitaires, elle aura eu à en gérer tout au long de la semaine pour accueillir les quelque 250 exposants. « C’est mon caractère, affirme l’organisatrice. Que ce soit au niveau de la mairie ou de la préfecture, je leur ai dit  » donnez-moi la liste des contraintes, et je m’y plierai « . Ils m’ont accompagné, ils m’ont fait confiance. »

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Et le succès est là, puisque selon Elisabeth Beauvais, présidente de l’association Kristalia, organisatrice de l’événement, 2.741 entrées ont été enregistrées dans le week-end.

« Nous avons même reçu les félicitations de la profession, sourit Marie-Louise Navarro. Le niveau des exposants était très relevé cette année, et on espère que ceux qui sont venus cette année parce que d’autres bourses étaient annulées reviendront les prochaines années ». Par exemple le stand des « Merveilles du Monde », que l’on n’avait pas vu à Millau depuis 30 ans, se dit « très content » et a « très bien vendu ».

« On en sort grandi », estime Marie-Louise Navarro, ravie d’avoir pu donner une belle image de Millau. Avant de donner rendez-vous pour la 50e édition avec des nouveautés pour marquer cet anniversaire… On évoque déjà une grande exposition rétrospective, mais aussi la possible venue de collectionneurs japonais. « C’est un public très fidèle et très pointu, mais ils ne vont que dans les endroits qu’ils connaissent déjà, explique Marie-Louise Navarro. En organisant une exposition prestige sur le Japon, on espère faire venir les organisateurs du salon de Tokyo… Je les travaille au corps ! ».

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