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Millau. La Convergence des luttes millavoise ne s’arrêtera pas en chemin !

Suite à un rassemblement le 12 mai dernier, 33 manifestants ont été verbalisés pour non-respect des mesures en vigueur, à savoir les rassemblements de plus de dix personnes. Ils accusent les autorités de s’être servi des caméras installées en centre-ville pour identifier les manifestants.

À l’appel de la Convergence des luttes millavoise (à l’exception des syndicats FO, CGT et FSU), ce sont environ 80 personnes qui s’étaient rassemblées sur le Mandarous le 12 mai.

Ces derniers contestent vivement les amendes de 135 € mettant en avant que « tout avait été fait pour respecter les mesures de distanciation physique, et que les participants s’étaient rassemblés par groupe de dix personnes de part et d’autre de la place. Un bon nombre d’entre eux portait d’ailleurs des masques ».

Mais ce qui les « choque » davantage, c’est la façon dont auraient été identifiés et verbalisés les manifestants.

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« Selon nos sources, la police a eu recours aux images de vidéo des caméras de la ville de Millau : c’est de la vidéo surveillance et plus de la vidéo protection. On est dans un glissement autoritaire qui nous fait peur pour nos libertés individuelles et notre avenir ».

Les personnes verbalisées affirment avoir tous reçu la même contravention rédigée à la même heure par le même agent. Depuis, une dizaine d’autres contraventions ont été reçues par d’autres personnes pour une réunion publique place de la Capelle et une autre manifestation le 22 mai, dont certaines sont montées à 200 € pour récidive.

Le mouvement est bien décidé « à ne pas se laisser faire et à faire annuler les amendes ». Un nouveau rassemblement pacifique est prévu samedi 13 juin place du Mandarous, de nombreuses associations et organisations politiques et syndicales ont rallié le mouvement et appellent les citoyens à les rejoindre. Les premiers signataires sont : Sud solidaires, la CGT, le CIA ( Comité des Intermittents Aveyronnais), la Ligue des droits de l’homme, les faucheurs volontaires, la confédération paysanne, le NPA et le parti communiste.

« Nous ne céderons pas à l’intimidation, nous assumons ce qu’on dit et ce qu’on fait » !

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