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Millau. Terminus gare de Millau pour la 2 cv de SAVA

Après deux mois d’immobilisation pour cause de confinement, si la reprise en mains de la conduite nécessite parfois quelques réglages à l’image de cette 2 cv Citroën de chez SAVA, venant d’en faire les frais, elle peut aussi se révéler occasion de rencontres fortuites.

En témoigne ce tableau familier venant camper une séquence croustillante du film « Le Corniaud » sorti en 1965, avec ces deux personnages légendaires, Bourvil et de Funès ayant à leur actif plusieurs scènes rocambolesques portées à l’écran dans les années 60/70. Dans le rôle du romantique et généreux rêveur, Antoine Maréchal, au volant de sa 2 cv s’apprêtant à prendre la route des vacances. Dans celui du directeur d’une société import export et parrain d’un syndicat de gangsters, Léopold Saroyan, à bord de son imposante voiture.

Pour Maréchal le projet de vacances à la campagne se terminera là vu l’état de sa voiture; s’estimant dans sa grande bonté naturelle malgré tout chanceux que l’accident se soit produit à proximité de la gare, lui laissant la possibilité de repartir en train ou en bus. C’est sans compter sur une opportunité « exceptionnelle » vendue comme telle et « marque de confiance », qui va lui être proposée par le manipulateur-stratège Saroyan, visant à lui « offrir un voyage de rêve » à Naples, avec mission d’en revenir au volant d’une superbe Cadillac décapotable de l’un de ses clients américains, dans laquelle sera dissimulé, à son insu, dans le klaxon le fameux diamant, le « Youkounkoun ».

Cette fresque burlesque dont chacun connait la suite, qui met en scène le télescopage de deux voitures, fidèles du parc SAVA, la légendaire 2 CV, modèle AZ de 1958, de 425 cc de cylindrée et l’Américaine Buick Skylark de 1963, équipée d’une boite automatique de 3 rapports et d’un V8 de 3,5 l, s’inscrit en ouverture de nouvelles chroniques toutes autant humoristiques qui rythmeront les semaines à venir.

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À travers cette communication soutenue engagée depuis deux mois, plus que jamais dans le contexte actuel, « la boutique SAVA » se veut de rester ouverte, avec pour objectif à partir de thématiques diverses, d’entretenir en permanence avec ses nombreux adhérents, sympathisants, mais aussi, au-delà avec son environnement, un lien associatif identitaire, ayant pour moteur la passion, en attendant que la nécessaire « distanciation physique » du moment puisse progressivement s’estomper ou se conjuguer avec l’irremplaçable « contact de proximité », plus propice aux échanges conviviaux et permette à nouveau la reprise des rassemblements mensuels dominicaux.

Bien entendu, toute ressemblance avec les personnages ne serait que pure coïncidence.

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