Tennis

Millau. Plongeons-nous dans la riche histoire du tennis millavois !

Créé en 1926, le Tennis Club de Millau est engagé dès l’année suivante dans toutes les épreuves officielles : Coupes, Critérium par équipes, Prix de l’Espérance, etc. Le tournoi de l’Écho de Paris (ce journal quotidien parrainait alors un circuit de tournois en France), connaissait chaque année un grand succès, attirant les meilleurs joueurs de la région. Deux autres tournois se déroulaient au TCM au printemps et à la fin de l’été.

En matchs par équipes, le Critérium opposait Millau à Nîmes, Sète, Narbonne, Marseille. Et des matchs amicaux avaient lieu régulièrement entre Saint-Affrique, Villefranche-de-Rouergue et Millau.

Comme tous les clubs de France, le TC Millau était donc affilié à la Fédération Française de Lawn Tennis (en 1976, la FFT abandonne le terme anglais « Lawn »). Mais ce n’est qu’en 1936 que la carte de classement, autrement dit la licence, est exigée par la fédération pour pratiquer la compétition.

A Millau, Victor Guibert est le premier à apparaître au classement : il est 15/5 en 1929. L’annuaire du comité régional du Languedoc de 1936 révèle la présence de quatre joueurs millavois en 3e série : Henri Guibert (15/1), Jean Guibert, son frère, (15/2), Maurice Liron (15/4), et toujours Victor Guibert (15/5). Cousins de Victor, Henri et Jean monteront en 2e série en 1937. Ceux qui furent classés jusqu’à 0 cumulèrent les titres de champions de ligue, entre les simples, les doubles messieurs et mixtes.

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Le finaliste du double mixte de Roland-Garros 1937, Roland Journu (à gauche), en compagnie de Jean-Claude Guibert.

Bref, ça jouait déjà l’acier dans le Sud-Aveyron. D’autant plus qu’un grand ami de Victor Guibert avait l’habitude de séjourner à Millau et d’y gifler la gonfle : Roland Journu, n°15 français et finaliste en double mixte à Roland-Garros en 1937.

Les Millavoises ont également brillé sur les courts. En 1947, Mme André Sigg a été championne du Languedoc 3e série. Mme Sigg, elle aussi issue de la grande famille Guibert, trustait les trophées de gagnante dans les tournois de Millau. Des victoires systématiquement acquises en finale aux dépens de Mme De Castelneau (Saint-Affrique). Cette rivalité (amicale) est une longue histoire, comme celle du tennis à Millau.

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