« Samba » et « Charleston », depuis les coulisses de SAVA, vous adressent aujourd’hui, à leur manière, dans la période actuelle et dans un décor familier, un clin d’œil amical, à titre de « trait d’union » en attendant de renouer avec les rassemblements mensuels sur la place Emma Calvé, synonyme de moments conviviaux, celui prévu le dimanche 3 mai, étant bien évidemment annulé pour les raisons de crise sanitaire.
La « Samba » bien française et non brésilienne, dessinée par Pininfarina, profitant pleinement, avant confinement, du ciel ouvert que lui offre sa version cabriolet, est un modèle 83, la production s’étant échelonnée de 82 à 86, dans l’usine Talbot (ex Simca) de Poissy du Groupe PSA.
13 000 exemplaires ont été commercialisés, qui sont venus combler, à leur sortie, un vide laissé depuis 1962, année de production du dernier cabriolet Simca « Océane », son châssis étant en fait celui d’une version allongée du coupé Peugeot « 104 » avec une motorisation développant une puissance de 72 CV ou de 80 CV, suivant l’année pour une cylindrée de 1360 cm3.
Quant à la « Charleston », modèle 85, sagement confinée sous sa capote, il s’agit d’une série spéciale des 2 CV, dotée d’une cylindrée de 602 cm3, celle-ci, destinée à la conquête du marché allemand, bénéficiait d’équipements complémentaires (appuie-têtes avant, siège conducteur inclinable….)
8000 exemplaires ont été produits, de 80 à 90, d’abord, jusqu’en 88 au sein de l’usine de Levallois-Perret et ensuite, sur les deux dernières années, de 89 à 90, depuis le Portugal, séquence qui sonna la fin de vie de la mythique 2 CV, après 41 ans de services.
Sous leurs appellations de danses de salon, toniques et joyeuses, Samba et Charleston, certes de nos jours moins pratiquées, les deux ambassadrices SAVA, qui ne « swinguent » pas pour autant sur la route et que vous retrouverez, le moment venu, sur « la piste » Emma Calvé, ont pour ambition aujourd’hui, d’être les messagères de jours meilleurs à venir, pour tous.
