« Un sondage censé donner les intentions de vote aux élections municipales a été publié dans la presse locale qui en avait fait la demande à l’institut IFOP ».
Je m’interroge sur le crédit qu’on peut y apporter notamment en raison de la manière dont il a été fait. Renseignements pris, 602 personnes ont été sondées sur la commune de Millau (sur 16 900 inscrits sur les listes électorales) soit environ 4 % de la population millavoise.
Les mêmes questions étaient posées chaque fois concernant les intentions de vote du premier tour.
Cependant, lors du sondage concernant les intentions de vote pour le second tour, seulement deux noms étaient proposés : celui de Christophe Saint-Pierre et celui d’Emmanuelle Gazel.
Je m’interroge : comment peut-on faire un sondage sur le deuxième tour des élections municipales sans connaître l’issue du premier tour et en ne proposant que deux noms de candidat sur cinq ?
D’autre part, au sein même de notre équipe neuf personnes ont été appelées (par un seul et même numéro de téléphone) et sept ont répondu au sondage : Nicolas Chiotti, Karine Haumaître, Véronique Maillé, Isabelle Courtaillac, Patrick Lassauvetat, Florian Orange et Marie-Alice Amador. Brigitte Amouroux et moi même n’avons pas répondu à cet appel.
Je m’étonne du pourcentage de personnes de notre liste qui ont été interrogées, cela me semble faire beaucoup ! L’une d’entre elles a même été rappelée pour qu’elle confirme son intention de vote !
De nombreux témoignages de personnes interrogées viennent corroborer nos propos.
On peut se poser la question de l’authenticité de ce sondage : peut-on croire que les dés sont pipés et que le sondage a été réalisé pour influencer les gens ?
Les Millavois doivent garder leur liberté d’expression et ne pas croire des chiffres qui ne représentent pas la réalité.
Philippe Ramondenc