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Millau. Christophe Saint-Pierre « passe à l’Action »

À moins de 15 jours du premier scrutin, Christophe Saint-Pierre fait un point sur l’actualité de la campagne municipale et répond aux critiques de ses opposants politiques.

Resté jusqu’ici plutôt discret face aux attaques dont il a été la cible par voie de presse notamment, le candidat a souhaité revenir sur divers sujets regrettant que le débat de fond de la campagne municipale ne « prenne pas un peu plus de hauteur et se résume à tirer à boulets rouges sur le candidat Saint-Pierre ».

« La campagne municipale a pris un virage cette semaine et elle est infectée, j’en veux pour preuve les attaques hautement philosophiques du parti socialiste à mon égard ».

Le soutien des partis politiques

Le choix de n’être officiellement soutenu par aucun parti politique est délibéré : « Nous ne sommes pas dans cette stratégie, préférant rester concentrés sur le programme et occuper le terrain de façon constructive ».

Ce n’est pas pour autant que le candidat ne les affiche pas puisqu’une page du projet « Millau en Action » en ligne depuis le 2 mars, leur est consacrée. Parmi eux, le président du Département Jean-François Gaillard, Arnaud Viala député de l’Aveyron ou encore Julien Miro responsable AGIR pour la Région Occitanie : « Ils amènent leur soutien à la liste sur le travail que nous avons fait ensemble, et sur la vision du travail à venir, non pas sur l’idolâtrie de la tête de liste ».

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Face aux témoignages successifs que reçoit Emmanuelle Gazel ces derniers jours, son avis sur la question est sans équivoque.

« On a l’impression que c’est : il faut sauver le soldat Gazel » !

Il cite entre autres Carole Delga, la présidente de Région « qui vient plusieurs fois en peu de temps alors qu’elle ne s’est même pas déplacée pour signer le contrat Bourg Centre avec la ville de Millau, et certains membres du Parti socialiste qui sont dans une sorte d’adoration idolâtrique ».

Concernant le sujet récurent de l’hôpital médian et la « non prise de position » d’Emmanuelle Gazel :

« Je regrette qu’elle ne donne pas le fond de sa pensée, mais cela s’explique : on ne peut pas d’un côté demander l’union de la gauche et de l’autre se positionner sur ce sujet qui divise au sein même de son équipe : elle est piégée par son équipe » !

Un bilan à défendre

Christophe Saint-Pierre pointe du doigt « une volonté de désinformer et une mauvaise fois évidente de certains de ses adversaires politiques qui feraient même circuler de fausses informations quand ils font du porte-à-porte » ; par exemple, sur des sujets comme le chauffage de la piscine qui « serait à 60 % issu de la géothermie et donc plus écologique que ce qui a été annoncé . Sur le sujet de la dette, même combat, « on s’est expliqué des dizaines de fois avec Daniel Diaz ».

« Je n’ai aucun scrupule à défendre mon bilan, je le revendique ».

Accusé de « se repeindre en vert à quelques mois des élections », le candidat précise que « son engagement en matière d’écologie ne date pas d’hier », il cite les quais et « l’engagement de la ville dès 2015 sur la promenade pour favoriser un cheminement deux roues et piéton, les 100 arbres plantés et les 23 000 m3 de gravats qui ont été enlevés au même endroit. Il rappelle aussi être vice-président de la « mission d’évaluation et d’information sur le climat ».

« Le mandat qui vient sera primordial et passionnant en termes d’aménagement du territoire, il sera la continuité du travail qui a été engagé depuis le début par mon équipe et prendra les orientations nécessaires liées aux changements climatiques ».

Les réseaux sociaux

C’est sans doute l’un des rares sujets qui fassent l’unanimité chez tous les candidats et sur lequel tous s’accordent à dire qu’il faut être très méfiant et prendre le parti de ne pas polémiquer.

« Ce sont les nouveaux invités de la campagne municipale qui participent à l’énervement qu’on peut sentir. Il ne faut pas apporter de crédit aux pages Facebook et aux sondages qui sortent de nulle part, ainsi qu’aux publications isolées au ras des pâquerettes. Il faut être très prudent sur tout ce qui se dit même si on y jette tous un œil ».

Le mot de la fin

L’entourage proche de Christophe Saint-Pierre lui reprocherait de « n’être pas suffisamment agressif et de ne pas assez se défendre quand il est attaqué ». Comme l’ambiance générale de la campagne municipale, il est aujourd’hui monté d’un cran, mais « ne veut pas rentrer dans cette critique systématique préférant parler du projet sur le mandat à venir ».

« Finalement, on n’a peut-être pas grand-chose à nous reprocher sur ce qui a été fait pendant six ans ».

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