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Millau. Une bouffée d’oxygène pour le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage

Depuis bientôt deux ans, le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage Caussenarde (CRSFSC) alerte les collectivités locales du territoire sur ses difficultés à maintenir son activité.

Il doit faire face à un afflux toujours plus important d’animaux blessés et en parallèle, a les plus grandes difficultés à mobiliser des financements notamment via les contrats aidés pour mener à bien ses missions de soins, mais aussi de sensibilisation et d’éducation. Il doit aussi faire face à un désengagement de bénévoles.

Les collectivités concernées (Communautés de communes de Millau Grands Causses et du Saint-Affricain, Ville de Millau, Département de l’Aveyron, Région Occitanie), compte tenu de l’intérêt de cette association pour le territoire et la préservation de la biodiversité, ont travaillé avec les dirigeants de l’association sur un programme pluriannuel sur 2020, 2021 et 2022 et s’engagent à participer à son financement.

Ce plan d’action est valorisé à hauteur de 153.677 € par an, ce qui correspond au temps passé par les bénévoles et permanents de l’association, soit plus de 4.730 heures.

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38.000 € par an

Mercredi soir, les élus de la Communauté de communes ont voté un financement à hauteur de 4.000 €/an. Au final, la participation respective des collectivités serait la suivante :

  • Ville de Millau : 10.000 €
  • Communauté de communes Millau Grands Causses : 4.000 €
  • Communauté de communes Saint-Affricain, Roquefort 7 Vallons : 4.000 €
  • Département de l’Aveyron : 10.000 €
  • Région Occitanie : 10.000 € (dans le cadre d’une demande de subvention en cours).

Soit un total de 38.000 € par an, sur trois ans.

« Il s’agit d’un engagement sur trois ans, mais il est convenu que le CRSFSC devra faire appel à d’autres territoires sur lesquels ils interviennent et qui ne participent pas encore au financement », avertit le maire de Millau, Christophe Saint-Pierre.

Le programme d’action 2020-2022 s’appuie des missions d’accueil et de formation (bénévoles, scolaires, conférences, animations spécifiques…), d’études sur des espèces sauvages (castor d’Europe, chouette chevêche, busards cendrés…), mais aussi l’organisation de sorties découvertes et d’animations publiques à destination des adhérents de l’association, de publics scolaires et le développement d’outils et d’actions de promotion sur l’environnement pour le public afin de diffuser et de vulgariser la connaissance sur la faune sauvage locale.

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