Santé

Millau. 460 personnes pour « défendre l’hôpital public »

Ce jeudi 14 novembre, journée nationale « Hôpital mort », le collectif inter-hôpitaux CGT Sud appelait les usagers de l’hôpital, la population et les professionnels de santé à se rassembler à 17h devant la sous-préfecture de Millau. Code couleur : noir.

Et l’appel a été entendu, puisque malgré le froid et la pluie, quelque 460 personnes (selon les services du renseignement territorial) ont défilé, dans un long cortège, jusqu’à la place du Mandarous.

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« Tous les jours, l’hôpital meurt un peu plus sous les coups de restrictions budgétaires, a affirmé Corinne Mora, déléguée syndicale CGT, en prenant le micro. Nous sommes nombreux aujourd’hui pour témoigner de notre inquiétude et de notre attachement à l’hôpital de Millau. Attachement, car c’est un outil essentiel au service de la population sud-aveyronnaise. Inquiétude, car d’année en année, de mois en mois, de semaine en semaine, l’offre de soin et nos conditions de travail se dégradent inexorablement.

Les économies successives imposées aux hôpitaux publics depuis 10 ans ont conduit à des difficultés majeures d’accès aux soins, une dégradation de leur qualité et de leur sécurité, et à un épuisement des personnels hospitaliers.

Le manque d’effectifs, d’équipements et de matériel ne nous permet plus d’assurer nos missions dans des conditions acceptables pour les patients et pour les soignants. Les personnels quittent l’hôpital.

A cette réalité des hôpitaux français, Millau n’échappe pas !

C’est pourquoi nous, agents hospitaliers de Millau et usagers du bassin de vie, profondément attachés à l’hôpital public et à la qualité des soins, demandons un plan d’urgence pour l’hôpital public avec un financement à la hauteur des besoins de santé de la population.

On nous fait miroiter un hôpital médian, serpent de mer, lointain et mirage de politique, mais nous exigeons du concret pour répondre aux besoins des patients ou des usagers ici et maintenant !

Nous exigeons des réouvertures de lits, des recrutements de personnels techniques, paramédicaux et médicaux en nombre suffisant (avec des salaires décents). »

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