Situé au tournant de la route de Massebiau au Monna, à mi-chemin entre ces deux villages, dominant du haut éperon rocheux la grande courbe que forme en cet endroit sauvage la rivière de la Dourbie, se dresse encore, sur le versant du Causse noir, l’antique château fort de Pépissou en ruine depuis 1383, sentinelle vigilante qui gardait au XIe siècle les voies d’accès du Causse Noir, à côté du village fortifié du Monna.
D’où vient ce nom de Pépissou ? Vient-il de la langue d’oc ? Signifie-t-il le pinson ou paille de lin ? Ce serait très poétique. Il est probable, d’après Raymond Robert, historien du Monna, qu’il signifie tout prosaïquement « petit pipi » à l’image du débit de la petite source qui coule au pied du rocher sur lequel repose le château. Signalons ce qu’en pense Jules Artières, l’historien de Millau dans ses notes :
Au bout de la combe de Pépissou, par-dessus les rochers se trouve une fontaine appelée fontaine de Saint Martin (acte de 1340). D’où vient ce nom de Pépissou ? D’après certains, de la petite source qui coule au pied du rocher sur lequel repose le château, telle était l’opinion du regretté Vicomte Victor de Bonald, ancien député de Millau. Tout ce que nous pouvons affirmer c’est que Pépissou était aussi un nom propre d’homme que nous avons remarqué plusieurs fois. Dans l’obituaire du prieuré de Notre Dame de Millau, est mentionné un « Guilhem de Pépisso ».
Dans une description du Causse Noir, Louis Bion de Marlavagne (1820-1880), ancien archiviste du département de l’Aveyron faisait la remarque suivante : « Tous les châteaux féodaux étaient bâtis sur les versants du Causse dont ils entouraient et flanquaient pour ainsi dire le plateau. On voit leurs ruines, le long des vallées dans des positions les plus pittoresques, mais aussi les plus inaccessibles ».
L’assiette choisie est un promontoire escarpé, ne se reliant aux hauteurs voisines que par une langue de terre, de manière à n’être accessible que par un point. Cette chaussée naturelle est défendue par un rempart qui sert de chemise à la tour. On ne peut pénétrer dans l’intérieur de celle-ci que par une porte relevée au-dessus du sol et par une échelle ou un pont volant jeté sur le chemin de ronde de la chemise. La tour réduit contenait plusieurs étages et une plateforme supérieure destinée à la défense et aux signaux. Ces postes sont souvent munis de cheminées et même d’un four et d’un puits ou d’une citerne.
D’après les recherches faites sur les lieux, cette forteresse comporta au moins deux tours, reliées par des courtines, en partie disparues aujourd’hui. La tour supérieure, sorte de donjon, est la moins ruinée et s’aperçoit du fond de la vallée. Cette tour montre nettement certaines des parties les plus archaïques de la construction : une fenêtre au linteau fait de pierres en encorbellement et, au-dessous, une ligne de maçonnerie en épi ou arête de poisson (opus spicatum) dénotant l’époque pré-romane. Jules Artières détaille cet ensemble comme suit : « Certains détails de la construction paraissent indiquer le haut moyen âge à l’époque des invasions ». Il s’agit surtout de la frise placée tout en haut du mur de la façade septentrionale et à l’extérieur du donjon, qui décore le dessous de la fenêtre supérieure. Ce motif est dit être en arête de poisson « opus spicatum ».
Dans ces ruines, les restes de deux tours carrées nous laissent penser qu’il y’en avait une troisième ; il semble qu’il y avait eu plusieurs murs d’enceinte ; certains détails de la construction paraissent indiquer le haut Moyen-Age. Nulle trace d’escalier. On devait accéder aux divers étages à l’aide d’échelles et de trappes aménagées dans les planchers. La défense de la tour devait être assurée par un hourd. On voit très distinctement sur la façade nord intacte quatre trous de poutres traversant de part en part le mur de l’étage supérieur, qui laisse supposer le passage vers l’extérieur de quatre poutres supportant une galerie de bois aménagée dans le haut de la tour pour la défense rapprochée du pied. Cette galerie pouvait sans doute se prolonger sur les autres murs, mais ce n’est pas certain. Le donjon comportait quatre étages dont on aperçoit parfaitement les niveaux qui sont marqués chaque fois par un rétrécissement intérieur du mur, qui supportait les planchers. Nous ignorons évidemment comment était constitué le dernier étage formant la toiture. Les murs horizontaux du haut de la tour permettent de supposer soit une terrasse, soit une toiture à quatre pans. Il est probable que les divers planchers devaient être constitués par des poutres plus ou moins équarries et juxtaposées. Il fallait du solide.
Le château de Pépissou dans l’histoire locale de Millau apparaît comme un véritable château fantôme, qui n’a gardé aucun souvenir, même pas l’ombre d’un être vivant. La seule mention qui en est faîte, se trouve dans « La promenade dans la banlieue de Millau » (Messager de Millau, 1942) et Jules Artières n’a que deux paragraphes pour nous rapporter son histoire, et surtout faire le constat de sa fin :
« Ce château… était déjà en ruines au XIVe siècle ; dans un acte de 1383, il est question d’un bois situé « sous le château ruiné de Pépissou » ».
« En 1359, la ville de Millau qui réparait ses remparts à cause de la Grande Guerre contre les Anglais, fit faire à cet endroit un four à chaux : « un forn de cals sots Pépisso, dessobre una fon » ».
Ce même fait nous est reporté par Albert Carrière à une date différente. Est-ce la même avec une erreur de date de l’un des deux auteurs ? « En 1355 les consuls de Millau… fazeran far un forn de cals sotz Pepisso de sobre una fon et lo compte de la despensa deld forn l’an 1355 a 3°dias de mars al cossolat d’en Guillaume Boissier e fon trobat que lod forn de cals 94 livres ». (Archives de Millau –EE78-Note personnelle d’Albert Carrière).
Notons que le mot château n’est pas employé, mais reste toutefois sous-entendu, et c’est là tout ce que nous savons de cette histoire.
Le castrum del Molnar (Monna) n’est pas la continuation du château de Pépissou. Le village du Monna fortifié, appartenant à plusieurs seigneurs, existait dès 1170. Il n’est pas postérieur, mais contemporain de celui de Pépissou. Il coexistait avec lui. Nous savons que deux familles habitent dans ces lieux : les Belvezer, qui ont leur maison au Monna dès 1170, et les Molnar sans lien de parenté. Il semble donc logique de penser que l’une habitait le Monna, et l’autre Pépissou. Evidemment, il est assez difficile de faire un choix.
Au XVIe siècle, les terres de Pépissou appartenaient à Antoine Guérin de Millau.
La tour des Anglais
Jules Artières nous dit que : « ce château qu’on appelait quelquefois, mais à tort « Tour des Anglais » »… Il est rare que dans les histoires que se racontent les générations et qui passent de bouche à bouche des grands-pères aux petits fils, tout soit entièrement faux. Pourquoi appela-t-on ce château « La Tour des Anglais ». Qui découvrira ce mystère ? Lors de la guerre de Cent Ans, quand après le traité de Brétigny, les Anglais s’installent dans le Rouergue, il ne s’y installent que très faiblement. En 1361, ils n’occupent en fait que Villefranche, siège de leur sénéchaussée, Millau où les consuls ont fait serment d’allégeance et quelques places fortes disséminées dans le Pays.
Trois actes passés chez le notaire Bessol (1361 à 1367) nous précisent les mesures qui furent prises par le comte d’Armagnac et le baron de Roquefeuil : le 16 avril 1365, M. Pons de Nogaret, commissaire député par le sénéchal de Villefranche se présente devant la communauté de Lapanouse-de-Cernon, convoquée à cet effet sur la place de l’église. Il fait donner lecture par le notaire de ses lettres de commission rédigées en latin, traduites en langue romane et datée de Najac le 24 février 1364. Elles exposent que depuis quelque temps, en divers lieux du baillage de Millau, et notamment dans le Vicomté de Creissels, certaines communautés ont entrepris de creuser des fossés, de construire des murs et d’édifier des abris, tous ouvrages éminemment suspects et susceptibles de devenir dangereux pour la sécurité du Prince de Galles et de sa sénéchaussée du Rouergue.
En conséquence le sénéchal signifie auxdites communautés qu’elles aient à cesser ces travaux et à remettre toutes choses en leur état antérieur sous peine d’une amende de cent marcs d’argent. M. Pons de Nogaret constate qu’en effet les travaux ont bien commencé, que les constructions s’élèvent sur un terrain où il n’y avait jamais eu jusque là de murailles et de forteresses… Guillaume del Telh, bailli du lieu, déclare qu’ils n’ont fait qu’obéir aux ordres de leurs seigneurs directs, le vicomte de Creissels .
Le lendemain 17 avril 1365, la même scène se reproduit à Saint-Rome-de-Cernon sur une colline voisine dite le puesch de las Graulas Pierre Maurin bailli de Saint Rome répond par les mêmes protestations.
Le 3e acte est du 7 mai 1365. Les choses se passent dans la vallée de la Dourbie en un lieu sauvage, désert, abrupt, où il n’ y’avait jamais eu d’habitations. Les assistants interrogés sont tous habitants des paroisses des Cuns, et de St Jean des Balmes. Ils répondent qu’ils exécutent ces travaux sur l’ordre du Seigneur vicomte de Creissels, dont ils sont les hommes liges, et sous certaines menaces de sa part.
Ces trois actes révèlent de la part de Jean d’Armagnac un plan nettement déterminé. A quoi ces ouvrages pouvaient-ils servir, sinon de point de concentration, de départ ou de refuge pour une action militaire, analogue à ce que l’on appelle aujourd’hui des bases ?
« Ces forteresses notamment la troisième sont placées loin des villages, dans des lieux difficiles et déserts. On sent que le choix en a été fixé par des considérations stratégiques, la volonté de créer des postes faciles à défendre, situés sur des hauteurs escarpées, munis de fossés et de murailles, où une troupe résolue a toutes chances de tenir solidement, d’où elle peut dominer le pays, contrôler les passages, porter ses incursions dans le voisinage, faciliter et propager l’insurrection.
Jean d’Armagnac était un vieux routier des guerres de France, d’Italie, d’Espagne, il connaissait son métier. Etendit-il son système à d’autres régions que celles de la Dourbie au Cernon ? Nous l’ignorons. Il peut se faire que le dépouillement des minutes notariales à Millau nous livre un jour d’autres noms. Le merveilleux, c’est que ces préparatifs de rébellion ne lui servirent de rien ».
Le nom de « Tour des Anglais » ne semble guère justifié pour s’appliquer à Pépissou. Il est probable qu’aucun anglais n’ y a mis les pieds, mais alors pourquoi ce nom lui a été donné à travers les siècles ? Mais si ce château avait été aménagé pour lutter contre les anglais, alors une réponse est donnée à cette appellation.
Reconnaissons par ailleurs que sa situation est tout à fait conforme à ce que recherche Jean d’Armagnac et qu’on retrouve dans les trois ouvrages dont parlent les trois actes cités plus haut : « Une forteresse construite en un lieu sauvage, désert, abrupt, où il n’ y avait jamais eu d’habitations » sans doute pour ne pas inquiéter les populations. Des postes faciles à défendre, situés sur des hauteurs escarpées, munis de fossés et de murailles où une troupe résolue, à toute chance de tenir solidement » et cela Pépissou le donne d’une façon idéale.
« D’où (cette troupe) peut dominer le Pays, contrôler les passages, porter les incursions dans le voisinage, faciliter et propager l’insurrection ». Cela Pépissou le fait aux portes mêmes de Millau. Or, à cette époque, les Mandagots sont seigneurs du Monna – ils sont cousins des Roquefeuil, les deux familles descendent des Anduze. Il est même tout à fait improbable qu’ils ne soient pas au courant de cette résistance française que prépare Jean d’Armagnac par l’intermédiaire des Roquefeuil.
Quelque temps après le départ des Anglais de Millau le 11 novembre 1369, entre 1371 et 1373, les seigneurs de Séverac et de Roquefeuil , se rencontraient avec Marquez de Mandagot, seigneur du Monna , au château du Monnar, pour discuter sur les conditions de la poursuite de la guerre (archives Millau CC-367). Il est donc logique de penser, que le contact des Roquefeuil et des Mandagot était antérieur à cette date et que depuis de nombreuses années Marquez de Mandagot défendait la résistance française.
Une étude détaillée des lieux que nous avons faite, pose bien des dilemmes. Les châteaux forts du XIe siècle sont loin d’être aussi perfectionnés que ce que nous avons vu à Pépissou. Une tour entourée d’une chemise est en général tout ce qu’ils comportent. Chaque possesseur de fief commença son établissement par la construction d’une petite forteresse ne fut-elle composée que d’une seule tour (H. de Barrau). Ce serait en fait seulement la tour donjon, la première enceinte terminée par son fortin-blockhaus, qui constituerait, seule, l’ancien château féodal. Les autres enceintes pourraient être d’une date postérieure.
Pourquoi tout ceci ne serait pas de cette époque et aménagé dans le cadre de cette résistance aux Anglais ? L’idée qui préside à la création de ces diverses enceintes, celle de réunir le promontoire surélevé au sud du château, en un seul point de défense, tout cela suppose l’installation d’une troupe importante, qui est à une autre échelle que celle du château primitif, mais qui s’éclaire parfaitement dans le cadre des idées de Jean d’Armagnac.
Une telle forteresse terminée aurait permis de loger une troupe, à la porte de Millau, à pied d’œuvre pour bien des actions contre cette ville. Mais il ne semble pas que l’œuvre ait été terminée, comme ce fut le cas pour les 3 autres forteresses signalées par M. Henri Bousquet.
En effet, si l’on aperçoit encore deux murs défendant le passage de l’Est du chemin de ronde naturel qui entoure le promontoire surélevé, rien ne semble avoir été fait à l’ouest qui est le côté le plus sensible. On aperçoit par ailleurs ce qui ne pourrait être que les fondations de la deuxième et de la troisième enceinte et de la 2e tour. Autour de ces fondations, on ne voit aucune pierre, aucun débris, aucun éboulement qui pourraient laisser supposer un écroulement de ces murs, a croire que si les pierres ont été utilisées ailleurs on aurait pris soin de balayer le sol après enlèvement de tout ce qui était utilisable.
Par ailleurs, on apercevait encore en 1943 dans un rayon de 10 à 40 mètres, autour de cette enceinte, restée au stade des fondations, six énormes tas de pierres de constructions de plusieurs mètres cubes chacun. Un de ces tas était constitué par des petites pierres, qui pourraient faire penser soit à un chantier de taille de pierre, soit à un approvisionnement de cailloux pour le remplissage intérieur des murs. Les fondations des murs de cette deuxième enceinte sont par ailleurs absolument horizontales, aucune pierre ne dépasse cette assise parfaite et tout cela fait songer bien plus à un chantier de construction inachevée, qu’à une destruction. Certes d’autres faits peuvent expliquer tous ces détails.
Que de choses ont pu se passer au cours de plus de six siècles d’histoire ! Mais cet épilogue de la guerre de Cent Ans dans la région millavoise, que rapporte M. Bousquet, pourrait expliquer bien des choses de ces ruines. S’il n’est pas exact, il reste vraisemblable et possible, nous le signalons d’ailleurs comme une hypothèse plausible, mais sans preuve fondée. De toute façon, cette hypothèse n’infirme pas ce que l’on sait de Pépissou à savoir que c’était un château ruiné dès 1383.
L’acte du 16 avril 1365 dont nous parle M. Bousquet nous signale que M. Pons de Nogaret, ordonna aux communautés d’avoir à arrêter tous les travaux, et de remettre toutes choses en leur état antérieur ; cela aurait pu, vers cette date, avoir été la destinée de Pépissou, dont la destruction donne davantage l’impression d’un démantèlement fait par les hommes, que d’un effondrement dû aux outrages du temps.
Ainsi en 1383, Pépissou était bien un château ruiné par les Anglais, et dont les vestiges silencieux et fiers, méritaient bien le nom de Tour des Anglais que lui donnaient les populations voisines. Pour avoir peut-être voulu utiliser la vieille tour féodale, Jean d’Armagnac en avait précipité la ruine. Ainsi en résumé, on pourrait attribuer le donjon et la première enceinte aux Molnar du XIe siècle. Les murs du chemin de ronde du promontoire surélevé, les traces de fondations des deuxième et troisième enceintes du second abri, au XIVe siècle. Le vieux château fort encore debout, mais abandonné aurait servi de cœur à la nouvelle forteresse envisagée par Jean d’Armagnac, Jean de Roquefeuil et Marquez de Mandagot. Celle-ci n’aurait connu qu’un début d’exécution comme semblent l’indiquer l’exécution des seules fondations des murs d’enceinte, et les tas de pierres de taille inemployés.
La démolition de la tour donjon, des murs d’enceinte, de cette tour aurait été réalisée vers 1365. Les autres enceintes inachevées n’ont pas eu besoin d’être démolies. Il serait absurde d’imaginer que l’on eut rassemblé les grosses pierres en cinq tas, les petites en un sixième tas, lors d’une démolition. Et de ce souvenir reste seul le nom donné à la vieille tour des Molnar : la Tour des Anglais. Enfin, il semble fort improbable que nos paysans se soient amusés à vouloir récupérer les pierres de Pépissou pour bâtir leur maison. Il en existe suffisamment dans le bas de la vallée, d’un transport plus facile, pour ne pas aller chercher si haut dans ce nid d’aigle, les pierres à bâtir.
Bien des mystères entourent ces ruines, que sans doute nul ne découvrira. Croquons seulement pour terminer cette description ce qu’écrivait De Barrau sur les vieux châteaux du Moyen âge :
« Rien ne parle plus vivement à l’âme, rien n’a plus d’attrait pour l’imagination que les ruines, a l’aspect d’une tour suspendue sur la cime d’un rocher, ou d’un vieux manoir démantelé, la pensée se rapporte instinctivement vers l’époque où ces sombres demeures, aujourd’hui si muettes, s’animaient de tout le mouvement de la vie féodale, retentissaient tour à tour des cris des hommes d’armes, ou des chants joyeux des ménestrels. On voudrait savoir la vie de ces fiers barons que leur courage et souvent leur violence rendirent si redoutables, et dont le nom même n’a pu quelquefois se dérober à l’oubli. Que les artistes se hâtent devant les derniers lambeaux des ces hautes murailles, que les chroniqueurs se pressent aussi de recueillir ce qui reste encore des traditions ou des souvenirs écrits, car les chartes tombent en poussières, les vieilles archives sont perdues ou dispersées. Partout, les traces du passé s’effacent sous l’action destructive du temps, ou le vandalisme des hommes. »
Il y avait jadis un moulin en dessous du château ruiné de Pépissou. On apercevait encore au début du XXe siècle, au-dessous de la forteresse, sur le rivage de la Dourbie, d’antiques murs, qui auraient pu être les ruines de ce moulin. Depuis, les innombrables crues ont tout fait disparaître.
Marc Parguel