Opinion

Millau. Vendredi 6 septembre, « la saine révolte continue » !

C’est septembre et tout recommence. Tout commence. Pour le premier anniversaire du mouvement des Coquelicots, nous avons décidé de réagir contre le système infernal et criminel qui autorise l’empoisonnement de tous.

À Millau, pendant l’été nous avons rejoint nos amis de la vallée du Tarn, à La Cresse et au Rozier, aujourd’hui il est temps de reprendre à Millau.

Car il y a du nouveau, avec ce sigle que tout le monde va découvrir: SDHI. Ces nouveaux pesticides sont partout en France, et représentent un danger inouï. Ils sont pourtant soutenus et même félicités par nos autorités d’Etat.

L’agence de sécurité sanitaire, l’Anses, est partie prenante du lobby des pesticides et démontre d’une manière éclatante qu’elle ne protège ni les humains ni les écosystèmes. La situation est si grave qu’elle remet en cause le contrat social qui lie nos vies et nos institutions.

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Bien sûr, le mouvement des Coquelicots est, reste et restera non-violent et démocratique. Mais cela n’empêche pas la révolte, la saine révolte contre un ordre qui n’est plus respectable. Nous découvrirons ensemble quelles actions peuvent être menées. Retenez que la deuxième année des Coquelicots doit montrer sa force sur le terrain. Les rassemblements devant les mairies doivent être maintenus et amplifiés, mais ouvrez grand vos oreilles, et préparez-vous à l’action. C’est le moment.

Lors d’une précédente mobilisation.

Les maires se réveillent et rejoignent notre combat contre les pesticides. Formidable nouvelle! Daniel Cueff, maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), est un ami des Coquelicots, de même que Brigitte Reynaud, mairesse de Revest-des-Brousses (Alpes-de-Haute-Provence). En retour, nous les soutenons sans l’ombre d’une hésitation. Ils sont l’honneur de notre Nation, ainsi que tous les maires qui, de Bédarieux à Toulouse, de Nogent-sur-Marne à Brest, de Paris à Grenoble ont manifesté sous une forme ou une autre leur soutien à notre combat commun.

Il faut pourtant rappeler cette évidence que la création de périmètres d’interdiction des pesticides autour des lieux habités n’est pas notre objectif et ne le sera jamais. Notre Appel est né d’un constat terrible, celui de l’empoisonnement de tous les milieux de la vie. Et de l’immobilité de tous les responsables publics et politiques. Et c’est justement pour cette raison que nous réclamons la fin de tous les pesticides de synthèse. Tous. Pas seulement telle molécule, mais toutes. Pas seulement ici, mais partout.

Le risque existe de voir la lame de fond des Coquelicots se briser contre l’envie du compromis avec le système. Les interventions publiques de madame Ségolène Royal et de monsieur Emmanuel Macron montrent qu’il est très facile, au fond, d’imposer des limites d’épandage sans aborder le fond du problème. Mais à malheur global, solution globale. Comme jamais, nous le crions sur tous les toits, il n’y a qu’un seul avenir acceptable. Et il passe par la fin de tous les pesticides de synthèse.

Rejoignez nous devant la mairie de Millau vendredi 6 septembre à 18h30.

Collectif « Nous voulons des Coquelicots » de Millau
Fédération des Grands Causses

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