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Millau : Du local et du bio dans les cantines, oui, c’est possible !

Dans le cadre du Programme national pour l’Alimentation, de la future mise en application de la Loi Alimentation et du développement d’Agrilocal, l’APABA (les bio de l’Aveyron) et la Chambre d’Agriculture ont invité élus, cuisiniers, gestionnaires et agriculteurs à participer à la première de trois rencontres dans le Sud-Aveyron pour faciliter l’introduction de produits locaux et bios dans les menus.

Cet après-midi au Jardin du Chayran, à Millau, les responsables de restauration et agriculteurs présents ont visité cette ferme livrant la restauration collective.

En effet, cette entreprise de réinsertion professionnelle a fait le pari du bio et des circuits courts pour ses clients, et a su adapter ses modes de production et de conditionnement afin de livrer une partie de ses légumes à la cuisine centrale de Millau.

L’intervention de M. Garlenq, producteur de fruits dans la vallée du Tarn, a permis de faire émerger un point essentiel : la saisonnalité des produits locaux liée aux contraintes géographiques et climatiques de ce département classé majoritairement en zone montagne.

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Les responsables du Jardin du Chayran ont expliqué le projet d’extension des serres.

C’est ensuite Julien Aigouy, chef de la cuisine centrale de Millau, qui a témoigné des moyens mis en place pour réaliser des objectifs ambitieux.

Des légumes frais et bios et locaux en cuisine centrale ? Oui, c’est possible. Mais quid de la viande ? C’est ce sujet que traite Rémi Sagnes, éleveur de porc bio, membre du groupement Paysans Bio d’Aveyron ayant relevé le pari de livrer leur viande bio à des collèges et EHPAD du département.

Les objectifs de cette journée étaient d’expliquer d’une part aux acteurs de la restauration collective les contraintes des agriculteurs locaux, et d’autre part de montrer qu’il est possible d’augmenter le volume de local et bio dans les menus.

La prochaine rencontre, prévue le 22 novembre, sera davantage à destination des agriculteurs intéressés par ce marché. La cuisine centrale de Millau ouvrira ses portes en novembre afin d’expliquer à son tour les contraintes des cuisiniers et gestionnaires de la restauration collective.

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