« Impressions » : Mickaël Pijoubert expose à la galerie Entre Deux
Du 28 juin au 27 septembre, la Galerie Entre deux dédie une première exposition monographique au photographe Mickaël Pijoubert. Celle-ci est consacrée à son travail sur la nature en huit séries et vingt et un clichés.
Originaire de la région parisienne, il s’installe à Avignon en 1996, pour assouvir sa deuxième passion : l’escalade. Les alentours de la cité des Papes sont bien connus des grimpeurs du monde entier.
Sa première passion, il l’a découvre à l’âge de 12 ans lorsque ses parents lui offrent son premier appareil photo un Praktica B200. Il ne cessera dès lors de capturer son univers, parents, amis, anonymes… tout est sujet à photographie.
Mais pour maîtriser, il faut comprendre. Il se dirigea alors vers une formation spécialisée au lycée Fresnel à Paris où il suit un enseignement d’optique instrumentale – tout système formant l’image d’un objet sur un ou plusieurs récepteurs sensibles à la lumière et dont le rôle est de percevoir et d’exploiter l’image. De ces années de formation, il gagnera une parfaite maîtrise de la technique photographique.
Après avoir passé un an chez les chasseurs alpins de Briançon – la nature est omniprésente dans sa vie –, Mickaël Pijoubert travaille pour une société de matériel pour géomètres. Ses heures libres sont consacrées à l’escalade. À la moindre occasion, il s’échappe de Paris, direction la forêt de Fontainebleau et ses ambiances oniriques.
Au Louvre, il viendra découvrir les paysages des grands maîtres et saisir les effets lumineux. La lumière devient dès lors une obsession. Le photographe cherche à saisir le fugace, à rendre les choses immobiles, mobiles, à imprimer le mouvement.
En témoigne ses séries Horizon et Embrassement. Mickaël aime l’idée que rien n’est jamais vraiment figé et la nature lui offre un parfait terrain d’expérimentation. « Face à un paysage, les journées se suivent et ne ressemblent pas ; la luminosité y est toujours différente », confie-t-il. Par goût ou par timidité, il préfère les paysages au portrait.
« Dans la nature tout est beau : un tapis de feuilles de bambous, une goutte d’eau, une brindille » comme dans la série Figures qui voit de petits feuillages devenir de délicates danseuses. Le jeune homme est un contemplatif qui parle peu. « Avec la photographie, on peut se passer des mots », avoue-t-il. Place donc aux images dès le 28 juin…
Galerie Entre deux, 8 rue Peyssière à Millau. www.entredeux.gallery – info@entredeux.gallery