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Du rythme et du rire, Jeanne D’Arc à l’assaut des planches !

L’atelier chorale sur un air de « Disney § Cie »

28 choristes cette année ont chanté et fait swinguer le public sur des airs bien connus du répertoire de Walt Disney de L’Etrange Noël de Monsieur Jack à La Panthère rose, en passant par des extraits de Pocahontas, de Vaiana ou bien encore de Princesse Mononoké et de Moi Moche et Méchant 2 entre autres.

Le tout sous la baguette et l’accompagnement musical de leur professeur de musique et de chant, Sandra Pramil-Aucourt.

Le public, conquis, a pu enfin reprendre en chœur « Tout le monde veut devenir un cat » des Aristochats.

18 comédiens de la Troupe de Jeanne sur un air de « Bohème »

Cette année, la Troupe de Jeanne comptait 18 comédiens de la 6e à la Terminale. C’est là la spécificité de l’atelier de Jeanne où tous les âges et les niveaux se côtoient une fois par semaine et évoluent ensemble vers un objectif commun.

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Le théâtre faisant partie d’une des options proposées par l’établissement aux élèves de Terminale pour le Baccalauréat. Après un travail assidu de plusieurs mois autour de la formation de l’acteur, d’exercices divers et de travail à la table et sur plateau, les élèves ont présenté un spectacle de 1h30 sur une pièce d’un auteur contemporain Jean-Pierre Martinez intitulée « Erreur des pompes funèbres en votre faveur ».

La direction d’acteurs et la mise en scène sont signées de la main d’Elida Fabre, comédienne et professeur. Imaginez la vie presque tranquille d’un jeune artiste peintre, Alban, vivotant au grès du bon vouloir des galeristes et des quelques ventes de tableaux, au côté de sa compagne Eva.

Les choristes.

Les loyers impayés s’accumulent sous l’œil menaçant de leur propriétaire tandis que le réfrigérateur demeure le plus souvent inexorablement vide… jusqu’au moment où Alban apprend le décès de son illustre grand-père.

Or, le jour même de la petite réception organisée chez le couple pour honorer les cendres du regretté vieillard qui vient de disparaître, quelle n’est pas la surprise du jeune Alban de découvrir que suite à une erreur des Pompes funèbres, c’est son propre nom qui figure sur le faire-part de décès…

C’est ainsi sur un rythme endiablé que se sont succédé sur scène des tableaux hilarants présentant une galerie de personnages démultipliés et au portrait haut en couleur permettant au final des révélations loquaces.

Au-delà du spectacle, le texte, inscrit au registre de l’humour noir, permet d’aborder par le rire plusieurs thèmes universels et toujours d’actualité tels que l’amour, l’amitié, la fidélité ou la trahison, la différence par le biais du travestissement, la spiritualité, la sur(vie) des artistes, ou bien encore l’appréhension de la mort dans nos sociétés.

Le théâtre a une fois de plus laissé opérer son principe cathartique et comme l’écrit Descartes marchant sur les traces d’Aristote dans son Traité des passions de l’âme, il semble donc que « les histoires tristes et lamentables donnent [encore] souvent autant de récréation que les gaies (…) ».

C’est sur cet air de gaieté que les chanteurs et comédiens de Jeanne D’Arc donnent déjà rendez-vous à son public l’année prochaine.

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