« Une pièce d’ambre, un morceau de laiton ciselé, tiré d’une casserole africaine, une noix de coquillage… Dans chacun de mes colliers, je remets en scène une pièce singulière, un temps oubliée, pour lui redonner force, la faire renaître. Autour d’elle, je rassemble, tout en cherchant l’épure. Le cuir, ou le fil de cuivre, le métal argenté permettent une « mise en cercle » toujours singulière qui dépasse les frontières et les cultures. le cou se pare alors d’une symbolique universelle. J’atteins celle-ci après une longue recherche que j’appelle « l’errance précise ». Alors, avec la nostalgie et la mémoire qui l’imprègnent, chaque pièce témoigne d’une vitalité toujours possible. »
«Mes démarches s’orientent vers la création de formes basées sur l’humain, le monde minéral (rocher du Larzac par exemple), le monde végétal ou le monde animal.La sensation de volume est importante pour redonner une autre logique à cette nouvelle entité. Le grotesque est le plus souvent sous-jacent dans mon travail, désignant l’absurdité d’un monde qui mute trop rapidement.»