Le sous-préfet de Millau en visite à la CCI

Jeudi matin, Patrick Bernié, sous-préfet de Millau, a visité le site de Millau de la CCI Aveyron. Il s’agissait de la première visite de la chambre consulaire de la part du sous-préfet, nommé à Millau en début d’année.

Il a été reçu par Dominique Costes, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron, qui, après avoir souligné que 15 des 93 collaborateurs de la CCI Aveyron étaient basés à Millau et 6 à l’école The Village de Saint-Affrique, a rappelé les missions de la CCI sur le territoire : accompagner les porteurs de projets, les entreprises et les territoires dans leur développement économique ; représenter et porter les intérêts collectifs des entreprises auprès des pouvoirs publics ; informer les entreprises et faciliter les formalités administratives ; former et développer les compétences des dirigeants, de leurs salariés et des jeunes en alternance ; aménager et gérer des équipements d’intérêt public. « La CCI est le référent économique de proximité », a souligné Dominique Costes.

« Ce qui me frappe ici, c’est l’excellence », s’est enthousiasmé le sous-préfet, avant de mettre l’accent sur l’évolution favorable des indicateurs du chômage dans le Sud-Aveyron. Patrick Bernié a tout de même rappelé que « l’évolution du commerce, avec Internet et le commerce en ligne, impacte lourdement les activités traditionnelles. Si nous n’avons pas de commerces, c’est la ruralité qui peut être remise en cause. »

Il a aussi insisté sur « les défis et les enjeux que représentent les ressources humaines nécessaires pour permettre d’accompagner l’évolution positive du territoire . Cela suppose que les personnes aient envie de s’installer dans notre pays… » « Si la palette des formations proposées est de premier ordre, il faut la même dynamique en ce qui concerne la transmission d’entreprises, notamment dans les villages, l’accès à Internet, à la téléphonie, aux écoles…»

Et comme une intervention de Patrick Bernié ne serait pas totalement réussie sans une citation, il a conclut celle-ci en citant l’historien romain Tite-Live : « Il faut oser, ou se résigner à tout ».

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